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Antigone de Jean Anouilh [ Résumé ]

Oedipe, dans la mythologie grecque,c'est le roi de Thèbes, fils de Laïos et de Jocaste, roi et reine de Thèbes.La reine Jocaste attend un enfant. Son mari, Laïos, roi de Thèbes, s'enquiert auprès des dieux, comme il est naturel, de ce qui va venir. La réponse de l'oracle est terrible : " Il tuera son père ; il épousera sa mère". Il décide d'échapper à son destin : il attacha les deux pieds de son fils nouveau-né, qu'ils percent, et ils ordonnent qu'il soit abandonné dans la montagne, aux bêtes sauvages sur les flancs du mont Cithéron. Ce mythe passionnant est à l'origine de la tragédie d'Antigone.
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Résumé d'Antigone de Jean Anouilh
Antigone appartient aux légendes attachées à la ville de Thèbes. Elle est l'une des enfants nés de l'union incestueuse du roi de Thèbes Œdipe et de sa propre mère, Jocaste . Antigone est la sœur d'Ismène, d'Etéocle et de Polynice. Elle fait preuve d'un dévouement et d'une grandeur d'âme sans pareils dans la mythologie.
Quand son père est chassé de Thèbes par ses frères et quand, les yeux crevés, il doit mendier sa nourriture sur les routes, Antigone lui sert de guide. Elle veille sur lui jusqu'à la fin de son existence et l'assiste dans ses derniers moments.
Puis Antigone revient à Thèbes. Elle y connaît une nouvelle et cruelle épreuve. Ses frères Etéocle et Polynice se disputent le pouvoir. Ce dernier fait appel à une armée étrangère pour assiéger la ville et combattre son frère Etéocle. Après la mort des deux frères, Créon, leur oncle prend le pouvoir . Il ordonne des funérailles solennelles pour Etéocle et interdit qu'il soit donné une sépulture à Polynice, coupable à ses yeux d'avoir porté les armes contre sa patrie avec le concours d'étrangers. Ainsi l'âme de Polynice ne connaîtra jamais de repos. Pourtant Antigone, qui considère comme sacré le devoir d'ensevelir les morts, se rend une nuit auprès du corps de son frère et verse sur lui, selon le rite, quelques poignées de terre. Créon apprend d'un garde qu'Antigone a recouvert de poussière le corps de Polynice. On amène Antigone devant lui et il la condamne à mort. Elle est enterrée vive dans le tombeau des Labdacides . Plutôt que de mourir de faim, elle préfère se pendre.
Hémon, fils de Créon et fiancé d'Antigone se suicide de désespoir . Eurydice , l'épouse de Créon ne peut supporter la mort de ce fils qu'elle adorait et met fin elle aussi à ses jours.

Production écrite : 10/10

Sujet 1 : Tu es pour ou contre la peine de mort?
La peine de mort est un sujet d'actualité. Un bon nombre de pays adopte encore cette sentence pour, soi-disant- combattre la criminalité. Doit-on l'abolir? Pour répondre à cette question, on va discuter d'abord l'utilité d'un tel verdict; ensuite on va parler des solutions
En réalité, la peine de mort est inutile. En d'autres termes, ceux qui croient que cette peine supprime de la société la criminalité ont tort. Il s'agit d'un constat: le nombre des criminels est en augmentation même dans les pays qui adoptent la peine capitale dans ses tribunaux. Prenons par exemple l'Amérique des États-Unis où l'homme est en danger continu. Par conséquent, on peut se demander pourquoi on insiste sur une peine qui n'a aucune utilité? l
En outre, tuer au nom de la loi est aussi un crime. L'histoire de Victor Hugo qui relate les dernières heures d'un condamné nous révèle l'atrocité du verdict et le sadisme des juges. Il va mourir, peut-être il mérite, mais avec lui meurent sa femme, sa mère et sa fille. Trois veuves sont la victime d'un jugement aveugle. Qui punit qui? Voici la question. Et la solution est claire: c'est la société qui crée des criminels; il faut donc juger la société; c'est la politique qui alimente la haine; il faut donc juger la politique. C'est la misère qui pousse à voler; il faut donc juger l'économie .
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Sujet 2 : Les souvenirs d'enfance restent gravés dans la mémoire. Rédigez un texte où vous évoquez vos premiers souvenirs à l'école, vos sentiments et vos commentaires.
C'est ce jour la, un lundi matin que le professeur de français rend les compositions et les classements de fin d'année. Devant le portail du college, j’attendais avec impatience que le gardien ouvrit les portes et que nous nous engouffrions dans la cour de la récréation quelque mètres devant moi, j’aperçu Ansari, celui à qui le professeur de français ne cessait de distribuer des bons points pour le récompensèrent de son excellent travail.
Sept minutes après, le professeur apparut sur le seuil de la classe et appela au rang par deux. Nous nous minimes en file indienne et nous pénétrions dans la salle de cours. «Allez ! Nous ordonna le professeur, asseyez-vous! Je vais commencer par vous rendre les compositions et les classements, puis nous terminons les jeux commencé la dernière séance."
tandis qu'une angoisse régnait sur les rangs. Le professeur s'assit derrière un pile de copies qu'il avait posée sur son bureau.une émotion forte me poigna.je pensais au moment ou le professeur allait dire : untel, premier, unteldeuxieme.Chacun savait que c'était Hicham qui aurait la première note.Qelques élève marquait des signes d'impatience.
Le professeur se leva s'avança au milieu de la rangée central, puis lança le verdict tant attendu : " premier, mimouni." il y eut une grande stupéfaction dans la classe : il ne savait même pas combien font un plus un: il ne savait pas lire, pas écrire.
Le visage d'Ansari était devenu sombre .lorsque le professeur annonça que far était deuxième, c'est moi qui vacilla. J’étais sur d'avoir la deuxième note. Mais c''était un fainéant qui me volait ma joie. Mais quand le professeur jeta sur nous le regard malicieux, nous comprimons qu'il était en train d'annoncer le classement à l'envers, pour se moquer des cancres. Toute la classe rit de bon cœur.
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Sujet 3 : certains estiment que l'utilisation des animaux dans les expériences scientifiques est un crime impardonnable. Partagez - vous ce point de vue?
La médecine, depuis sa naissance, il y a des siècles, ne cesse de réaliser des progrès de taille. L'être humain en est le bénéficiaire puisqu'il était l'objet des recherches continuelles.
La durée de vie a remarquablement évolué depuis l'antiquité.
Personne ne peut nier que les découvertes, les inventions apportent des armes
Nouvelles dans le combat livré contre les maladies, les infections, les épidémies.. .Bref, contre la douleur et la mort. Mais à quel prix?
L'animal, depuis longtemps, a toujours été considéré comme cobaye, constamment disponible pour servir la recherche médicale surtout quand il s'agit d'expérimenter un médicament, sans pour autant, se soucier des conséquences de ce genre de pratique sur un être vivant qui, tout comme l'homme a le droit à la vie.
D'abord, cela montre bien l'égoïsme que manifeste 1 'homme à l'égard de l'animal. L'être humain ne veut en aucun cas compromettre sa vie, ce croyant ainsi le roi de la création.
Beaucoup de gens sont heurtés par l'idée d'une expérimentation sur l'homme. On peut même dire que quel que soit le soin que l'on apporte à la mise au point d'un nouveau médicament et à son expérimentation sur l'animal, on ne peut, toutefois, supprimer la marge d'incertitude quant aux effets qu'il produira sur un organisme humain.
Il est vrai que les recherches médicales ont fait des miracles au profit de la race humaine. Or, rien ne prouve que l'homme et l'animal réagissent de la même manière à certaines substances. L'extrapolation de l'animal à l'homme est souvent hasardeuse, même si elle se révèle justifiée dans certains cas.
D'ailleurs, les limites de l'expérimentation sur l'animal tiennent à ce qu'un certain nombre de symptômes n'apparaissent jamais chez les animaux. D'où une marge d'incertitude qui doit être prise en considération.
En outre, une expérimentation abusive sur certaines espèces animales pourrait contribuer, malheureusement à leur extinction. Laquelle extinction serait une aberration au moment où l'on fait appel, un peu partout dans le moment à la protection des alllmaux.
Espérant que l'homme scientifique prendra conscience du préjudice qu'il pourrait causer à la faune, sans écarter l'idée que l'expérimentation est un processus indispensable, à l'évolution de la recherche médicale dont l'objectif primordial est le bien être de l'espèce humaine.
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Sujet 4 : Pensez vous que dans l'espace existerait quelque part des planètes habitées par d'autres créatures ? Comment vous les imaginez ? Peut-on un jour les rencontrer ?
L'univers est tellement vaste à tel point que la terre serait un point insignifiant dans l'immensité de l'espace. Mais existe-t-il d'autres planètes habitées ? Comment seraient leurs habitants ? L'homme réussira un jour de les atteindre
D'abord personne ne peut confirmer que la Terre est la seule planète habitée. La science ne peut aller jusqu'à prouver une telle chose. Tout est possible dans ce monde si vaste que nous ne connaissons que peu. Pour cela,j'estime que l'homme est tellement égoïste qu'il ne cesse de répéter qu'il est la seule créature raisonnable, et que sa planète ( la Terre) est la seule qui soit habitée . D'ailleurs, n'oublions pas que ce même homme prétendait, il y a seulement quelques siècles que la Terre était le centre du monde. La science a prouvé par la suite qu'une telle « vérité » était fausse. De ma part, je crois que dans cet univers, il y a de la place pour plusieurs créatures raisonnables à part l'homme. Prenons l'exemple de « la Planète des Singes » qui n'est pas seulement une œuvre de science-fiction seulement. Ce roman nous propose une possibilité, une éventualité et non une simple hypothèse. Bref, je pense sincèrement qu'une planète habitée existe quelque part dans l'espace. Toutefois, il faut patienter : l'homme la découvrira un jour comme il a découvert par pur hasard L'Amérique, qui était pourtant si proche.
C es créatures ne seront surtout pas à l'image de ces horribles extraterrestres montrés par le cinéma américain. Je les imagine d'abord différentes de l'homme mais sans aller jusqu'à penser qu'elles seront une copie difformée de l'homme. Pour le reste, elles auront leurs langues, leurs habitudes, leurs sociétés .Par ailleurs, elles seront loin d'êtres semblables aux robots ni dépourvus de sentiments. Elles seraient moins agressives que l'homme mais sans être pacifiques non plus. En plus, je me permets d'imaginer qu'elles seront très développées. Enfin, j'estime que ce sont elles qui vont découvrir la terre et non le contraire.
Cette rencontre entre nous (les terriens) et les habitants de ces planètes perdues quelque part dans l'espace ne se fera surtout pas dans un an ou deux. Mais il faut patienter encore pendant des siècles avant de pouvoir serrer la main d'un extraterrestre. En outre, La rencontre ne sera pas le fruit d'un pur hasard : on doit les chercher. C'est d'ailleurs ce que font les scientifiques depuis des décennies. Sans oublier qu'en ce moment même, peut être il y a dans cet univers d'autres créatures qui se demandent si nous nous existions, et qui nous cherchent déjà. Pour cela, il est possible que notre rencontre ait lieu à mi chemin.
Pour conclure, je peux affirmer que l'existence d'une autre planète habitée n'est pas toujours prise au sérieux par nous autres hommes. Mais il ne faut pas oublier que, se poser sur la lune n'était pas possible il y a seulement une trentaine d'années. Avec la science, j'ose affirmer que tout est possible. Vive la science alors sans dévaloriser la fiction bien sûr.
asuivre ...

Production écrite : 1bac

تلوث البيئة
La pollution environnementale est devenue un problème du danger environnemental de pollution qui menace l'humanité par l'extinction mais menace les vies de toute la matière organique, usines et a émergé ce problème dû à l'industriel et la croissance de population au-dessus des années et de la pollution environnementale dans son plus large inclut la pollution essentielle de Bbah et mène à la pollution de l'environnement par des organizations telles que les virus et les mycètes zéro de microbes qu'il inclut également la pollution chimique de l'environnement et mène aux pesticides chimiques de pollution environnementale, gaz et le gaspillage d'usines et plusieurs des produits chimiques ont la radioactivité ceci mène à la contamination radioactive de l'environnement.
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La violence contre des enfants عنف ضد الاطفال
La violence contre des enfants est l'un des problèmes globaux les plus en avant. Ce phénomène se développe toujours solidement même semblé être impossible à commander, parce que problème d'arme nucléaire de Khasusihahdeh. Quand parler de mon père a pratiqué des formes de violence contre des enfants, nous parlons des formes multiples de violence et de Ndker _ comprenant la violence domestique et la violence de famille pratiquée par parents contre des enfants _ une école Alaaoukubat l'utilisation de la violence contre un enfant d'une violence éducative de cadres de partie _ dans la violence ***uelle de rue _ telle que le viol et l'abus des enfants à l'inceste… parmi les solutions. _ renforcer les médias de rôle dans le combat contre la conscience de combat salie de boue de tentation de phénomène _ dans la commande de la communauté _ _ des enfants par des parent
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التدخين
tabagisme Quand vos parents étaient jeunes, les gens pourraient acheter des cigarettes et fumer assez beaucoup n'importe où - même dans les hôpitaux ! L'ADS pour des cigarettes étaient partout. Aujourd'hui nous nous rendons plus compte au sujet d'à quel point le mauvais tabagisme est pour notre santé. Le tabagisme est restreint ou interdit à presque toutes les places de public et compagnies de cigarette ne sont plus laissés annoncer sur des autobus ou des trains, les panneaux réclame, TV, et en beaucoup de magasins. Presque chacun sait que le tabagisme cause le cancer, l'emphysème, et la maladie de coeur ; qu'il peut raccourcir votre vie par 14 ans ou plus ; et que l'habitude peut coûter à un fumeur des milliers de dollars par an. Ainsi comment se fait-il que les gens soient éclairage immobile vers le haut ………………………………………………………………………
L'exécution dans l'Islam
Punition de l'exécution actuelle dans la loi islamique dans le crime de stabilité de situation du massacre contre la personne de ce qui juste comme ce elle indiquant les conditions et le rai têtu strict strict dans des cas de stabilité d'indiquer [aalznaa] ou [aallwaaT] ou [aalrdt]. [wlkn] au cas où crime du massacre que la matière retourne à la matière suivie tuée, l'arrangement choisit entre l'exécution mortelle ou acceptante [aaldyt] ou le pardon au sujet de lui La punition de l'exécution décommande actuellement des constitutions des états [aal'awrbyt] dans toutes les situations si criminel ou politique ou religieux, où c'il bout d'exécution d'arbitre d'exécution était complète [de la manière de bryTaanyaae'lY] du général 1964 [2] d'exemple le 13 août. Considérant que cette punition de l'exécution est reste légalement que le contagieux effectuée au cas où la plus grande trahison jusqu'à l'année 1998 en Anglais pas à cette dernière exécution pratique auraient amusement était 1947

planète des singes

Résumé de l’œuvre

de la planète des singes




PREMIERE PARTIE
CHAPITRE PREMIER


Jinn et Phyllis, des riches oisifs, passent des vacances dans l’espace. En naviguant dans l’immensité interplanétaire. Ils voient une bouteille à l’intérieur de laquelle il y a un papier. Phyllis revêt (=rhabille) son scaphandre et sort de l’engin spatial pour récupérer l’objet insolite (= anormal). Jinn casse la bouteille et déroule le papier ; il contient un message écrit dans le langage de la terre.


CHAPITRE II

Ulysse Mérou, l’auteur du message, raconte l’histoire de son voyage intergalactique. Le massage contient une annonce en mise en garde contre un phénomène menaçant la race humaine. Lui et avec ses deux compagnons s’embarquent en 2500 dans un vaisseau spatial, à destination de Bételgeuse, une étoile palpitante (= émouvante). C’est le professeur Antelle qui conçoit le vaisseau et dirige l’expédition.
Un jour, après une longue traversée, les explorateurs voit l’étoile Bételgeuse.


CHAPITRE III

Les explorateurs sont émerveillés par la magnificence de l’étoile. Grâce à ses instruments astronomiques, le professeur Antelle découvre l’existence de quatre planètes. L’une d’elles ressemble à la terre. L’équipage descend sur la planète est habitée : il y existe une grande ville. Le professeur décide alors d’atterrir dans une clairière, au milieu d’une jungle.


CHAPITRE IV

La planète contient des océans, des forêts, des montagnes, des cultures, de l’herbe, des villes et des habitants ; cependant apparemment, elle est peu civilisée car l’étendue de la jungle est très grande. Habillés de scaphandres, les membres de l’équipage sortent de la fusée. .Ils enlèvent le scaphandre du singe en vue de s’assurer que l’air est respirable. Alors la bête gambade (= bond) joyeusement et disparaît dans la forêt.
A leur tour, les trois hommes enlèvent leurs scaphandres et inspectent les lieux ; il y a des oiseaux, des végétaux et aussi la face de la planète semble-t-elle modifiée par quelqu’un. Ils baptisent cette planète Soror et ils s’aventurent au sein de la forêt, le journaliste et le physicien armés de carabines. En s’avançant, ils découvrent une belle cascade. Tout près, ils aperçoivent l’empreinte d’un pied humain.


CHAPITRE V

Les trois hommes croient qu’il s’agit du pied d’une femme, et le professeur Antelle de parachever à la présence d’humains sur la planète. Il est déçu, lui qui a une répugnance pour le genre humain. Ils plongent dans la piscine naturelle pour se baigner ; à ce moment, Arthur Mérou aperçoit une femme en amont de la cascade. Le journaliste et le jeune physicien Arthur Levain sont impressionnés par la beauté ravissante de son corps découpé dans le soleil. Après une longue observation de la créature, qui les observe à son tour, Ulysse mérou remarque que ses yeux ont quelque chose d’anormal. Ne pouvant supporter les regards

Deuxième partie
CHAPITRE PREMIER

Ulysse mérou commence à s’adapter à sa nouvelle vie dans la cage en compagnie de Nova. Il apprend quelques mots du langage simien et gagne la sympathie de Zaram et Zanam.
Mais après plusieurs semaines, il prend conscience de sa honteuse résignation. Un jour, il esquisse la silhouette de Nova sur le carnet de Zira, puis il trace la figure géométrique qui illustre le théorème de Pythagore. Cela produit un effet surprenant sur la guenon qui communique désormais avec le prisonnier grâce aux figures géométriques. Nova en est jalouse.
Zira sort précipitamment de la cage. Elle y revient un instant plus tard et présente à Ulysse une feuille. L’homme figure sur la feuille le système de Bételgeuse et le système solaire. C’est alors qu’apparaît ZaÏus qui arrive pour son inspection habituelle ; par un geste, la guenon recommande au prisonnier de ne pas se démasquer à l’orang-outang.


CHAPITRE II

Grâce à Zira, qui apprend rapidement le langage humain, Ulysse s’initie vite pour sa part à la langue des singes et pénètre leur esprit. Ils s’entretiennent en français sur la place du singe et de l’homme dans l’univers. Les primates se considèrent comme les seuls êtres supérieurs et raisonneurs. Les hommes ne sont à leur yeux que des créatures bestiales.
La guenon explique longuement au journaliste l’origine et l’évolution de l’homme et des singes. Elle promet de lui faire rencontrer son fiancé Cornélius qui est un grand savant ; celui-ci lui fournira plus d’explications. L’entretien de Zira avec Ulysse est interrompu par les deux gardiens qui viennent distribuer le repas du soir.


CHAPITRE III

Zira sort Ulysse de l’établissement, l’Institut des hautes biologiques, et l’emmène faire un tour en ville, dans l’après-midi. Elle le tient en laisse et lui fait beaucoup de recommandations dégradantes sur la conduite qu’il doit tenir dans la rue.
Dans le corridor, l’homme lui prend le bras et se serre contre elle. Mais au bout du couloir, elle le rudoie, prétextant qu’elle est fiancée et qu’en outre personne ne doit soupçonner sa nature d’homme à l’esprit de singe.
Dans la rue, Ulysse se sent gêné à cause de sa nudité. Zira le place dans le siège arrière de sa voiture et conduit à travers les artères de la ville. La cité ressemble aux villes des hommes terriens. Après cette promenade. Zira arrête la voiture devant un parc.


CHAPITRE IV

La guenon lui déclare qu’il court un grand danger parmi les singes, même s’il démasque pour révéler son intelligence. Elle le met au courant de la découverte de sa fusée par les savants de Soror, qui s’applique à l’étudier. Elle ajoute que ZaÏus, têtu, ne reconnaîtra jamais l’existence d’une intelligence humaine ; il explique le cas d’Ulysse par la thèse de l’homme savant, un homme qui a été dressé lors d’une captivité antérieure pour accomplir certains actes sans les comprendre. Elle confesse qu’elle convaincu le savant de ne disséquer son cerveau à des fins scientifiques.
Après ces révélations, Zira expose le plan qu’elle a échafaudé pour sauver Ulysse. Dans un mois, le congrès annuel des savants biologistes se tiendra. Le journaliste devra convaincre les savants et l’opinion publique de son intelligence humaine. Il sera soutenu par Cornélius, le fiancé de Zira, qui croit à cette histoire.
Cornélius attend la guenon et l’homme derrière des fougères. Après un bref moment de surprise, l’académicien serre la main que lui tend l’homme. Le chimpanzé le harcèle de questions sur la terre et les hommes. La conversation terminée, Cornélius approuve le plan de Zira et part.
Le journaliste est ramené à sa cage ; il rabroue Nova qui fait des simagrées pour l’accueillir.


CHAPITRE V

Grâce aux livres et à la lampe offerts par Zira, Ulysse étudie la civilisation et le langage simien qu’il maîtrise bien maintenant. La planète Soror n’est pas divisée en nations ; elle est administrée par un conseil regroupant trois race : les chimpanzés, , les gorilles et les orangs-outangs. Les gorilles occupent les postes d’administrateurs dans les grandes entreprises ou de chasseurs ; les orangs-outangs sont des pédants serviles et fanfarons qui compilent des livres pour écrire d’autres ; les chimpanzés constituent la classe intellectuelle qui écrit la plupart des livres intéressants.
Les recherches simiennes sont axées principalement sur la biologie : les savants étudient le singe en se servant de l’homme comme cobaye.

Chapitre VI

Zira emmène souvent Ulysse se promener dans le parc où ils rencontrent Cornélius qui les aide à préparer le discours que l’homme doit prononcer devant le conseil annuel des biologistes.
Ce jour, le jeune académicien étant absent, la guenon propose au journaliste d’aller au parc zoologique. Les animaux sont presque semblables à ceux de la terre. Zira cède à l’insistance du journaliste et le conduit aux quartiers des hommes. Ces derniers sont donnés en spectacle aux badauds singes qui s’amusent à les exciter pour qu’ils accomplissent des acrobaties. La mort dans l’âme à cause des scènes dégradantes des hommes exposés dans les cages, Ulysse est sur le point de partir avec Zira quand il voit le professeur Antelle. Cet illustre savant agit comme les autres hommes enfermés avec lui : il tend la main à un enfant singe pour recevoir un fruit.
La guenon dissuade le journaliste de ne pas lui parler de crainte de ruiner le plan qu’ils ont élaboré ; elle lui promet de lui venir en aide après le succès de leur démarche.


Chapitre VII

Durant la semaine qui précède le congrès, ZaÏus multiple ses visites et prend beaucoup de notes. La date du congrès arrive enfin, mais c’est seulement le troisième jour qu’on vient chercher Ulysse. Son cas partage les savants en deux clans. Le cobaye est emmené dans un camion grillagé et mis dans la cage installée dans le hall, attenant à la salle de réunion. Une grande inquiétude l’envahit.
Quand on l’introduit dans un amphithéâtre archicomble où siègent des milliers de singes excités, des savants, des journalistes et des badauds. ZaÏus discourt longuement. Son discours terminé, il, essaie de faire des tours à l’homme, qui rechigne et se livre à d’autres exercices.
On donne alors la parole à ce dernier qui s’adresse à l’assemblée dans un langage simien. Tous les singes sont perclus de stupeur.


Chapitre VIII

Ulysse, avec une grande humilité, informe l’assistance sur la planète d’où il est venu et figure sur un tableau le système solaire. Après avoir parlé de l’homme terrestre et de sa civilisation, il fait le récit de son voyage interplanétaire et conclut par un appel à la fraternité entre les hommes et les singes.
L’audience acclame bruyamment son discours. Harassé, Ulysse se laisse tomber dans le siège de ZaÏus que ce dernier a quitté ; il perd connaissance. Par conséquent, les acclamations redoublent de violence.


CHAPITRE IX

Ulysse ne reprend connaissance que beaucoup plus tard. Il se retrouve étendu dans un lit. Zira et Cornélius le félicitent et lui annonce que le grand conseil de Soror a décidé de le libérer. Le jeune académicien se réjouit d’avoir obtenu du Conseil que l’homme soit son collaborateur. L’ex-prisonnier habitera dans un appartement confortable.
Un chimpanzé tailleur vient lui prendre des mesures. En mois de deux heures, le singe lui confectionne un costume convenable. Après, il est assailli de journalistes curieux qui le harcèlent de questions sur la terre et ses habitant. Au moment où ils s’apprêtent à aller à la réception organisée par les amis de Cornélius, Zanam arrive pour informer Zira de la folie qui s’est emparée des prisonniers humains. La guenon part accompagnée par Ulysse.
La présence de ce dernier calame les captifs. Aussitôt, il quitte l’établissement pour aller au cabaret où l’attendent le jeune académicien ses amis. Au cours de la soirée, une tristesse ombrage le visage d’Ulysse. Il confie la cause de son chagrin à Zira, sans tarder, Cornélius l’emmène pour faire libérer Antelle. Le directeur du zoo les conduit devant la cage du professeur. Mais Mérou est déçu car le professeur ne le reconnaît pas ; il est devenu comme les hommes de Soror.

Troisième partie
Chapitre premier

Aujourd’hui, après un mois de liberté, Mérou se réveille de bonne heure, après un sommeil agité. Il occupe un des appartements les plus confortables de l’Institut dont le grand maître scientifique est Cornélius. L’ex-prisonnier devient le collaborateur du jeune savant. Cela lui permet d’étudier les hommes. Malgré ses efforts, il ne parvient pas à les faire parler. Pourtant il ne se décourage pas. C’est avec Nova qu’il fait des progrès.
Cornélius invite Ulysse à voyager avec lui pour se rendre sur des sites archéologiques où les singes viennent de faire des découvertes importantes, il accepte avec joie.


Chapitre II

Une semaine plus tard, Cornélius, Zira et Ulysse partent à destination du lieu des fouilles, à bord d’un avion spécial, le savant est depuis quelque temps absorbé par des recherches sur l’origine du singe : il est convaincu que les singes ont évolué grâce à l’imitation ; mais il ne sait pas ce que les primates ont imité. Il espère que les ruines de la cité ensevelie lui fourniront la réponse.


CHAPITRE III

Il s’agit d’une cité entière ensevelie sous les sables d’un désert. Durant un mois, Cornélius s’applique à étudier le site archéologique découvert. Il est persuadé que la réponse à ses questions se trouve en ce lieu.
Les ruines prouvent que les habitants anciens de cette cité avaient des automobiles, des usines, des avions. Cela déçoit le savant et le journaliste : les origine de l’intelligence remonte encore plus loin dans le passé.
Impatienté Cornélius descend dans la fosse, au milieu des ouvriers. Soudain, il en sort tenant à la main une poupée humaine de porcelaine, qui porte encore les haillons d’habits. Lorsque le savant a pressé le mécanisme, la poupée prononce le mot papa.
Le moment d’exaltation passé, Cornélius semble regretter d’avoir associé Ulysse à ses recherches. Il le somme de revenir à l’institut.


Chapitre IV

A bord de l’avion qui le ramène vers la capitale, Ulysse examine l’hypothèse de l’évolution des singes par l’imitation des hommes intelligents qui peuvent avoir régné en maîtres sur la planète Soror. Pour s’en convaincre, il invoque plusieurs arguments. Le souvenir de l’agitation et l’acharnement des singes à la bourse, qu’il a déjà visitée, lui rappelle la bêtise des hommes et leur acharnement sur la planète terre. L’atterrissage de l’avion le tire de sa méditation.


CHAPITRE V

Après son retour à la capitale, Ulysse passa un mois alité, à, cause d’un mal qu’il a probablement contracté sur les lieux des feuilles. Son esprit est encore tourmenté par la découverte dans le site archéologique. Il s’évertue à trouver la cause de déchéance de l’homme et de l’évolution des primates.
Se sentant aujourd’hui mieux, il décide d’aller rendre visite aux hommes prisonniers. Ces derniers le reconnaissent en dépit de sa langue absence. Il lit dans leurs yeux une lueur d’espoir. Alors une idée inouïe surgit dans son esprit : son voyage vers Bételgeuse n’est pas le fruit d’un hasard ; mais Dieu l’a envoyé pour sauver les hommes déchus.
Après avoir le tour des cages, il s’approche de celle de Nova ; il la trouve vise. Zira lui apprend que la captive est enceinte.



Chapitre VI

La stupeur cède la place à l’inquiétude à propos du sort de Nova. Il apprend qu’elle doit accoucher dans trois ou quatre mois. Suivant Zira, le journaliste se rend au bureau de Cornélius qui l’attendait. Le savant l’informe qu’il a trouvé dans le site archéologique beaucoup de preuves corroborant sa thèse, dont des squelettes d’hommes.
Ayant conversé sur l’origine de l’intelligence des singes et la déchéance des hommes. Cornélius avoue à Ulysse qu’il n’est pas dans l’interet de ce dernier que le bébé de Nova parle. Le journaliste est considéré comme un danger pour la race simienne. Mais il est autorisé à rendre visite à la mère. Zira le laisse seul avec dans la cage. La prisonnière parvient à prononcer son nom.
Accablé, Ulysse revient dans son appartement et se met à pleurer comme un enfant.


Chapitre VII

Ulysse attend la naissance du bébé
Un jour Cornélius lui fait visiter la section encéphalique. Le chef du service, Hélius, l’introduit dans une salle où il y a des cages et des odeurs pharmaceutiques. Il assiste à des sujets sur lesquels les singes ont pratiqué des opérations. Il en est profondément indigné et choqué.
Dans une autre salle des infirmiers se livrent à des expériences sur les humains mutilés. Ne supportant pas la vue de femmes et d’hommes torturés aux électrodes, il crie d’indignation. A ce moment, arrive Cornélius qui justifie ces tests par la nécessité scientifique. Puis il entraîne Ulysse dans une petite salle secrète, en lui recommandant la discrétion totale.


Chapitre VIII

Dans cette salle, il y des appareils ordinaires en plus d’un homme et d’une femme étendus sur deux divans et attachés par des sangles. Après quelques manèges, Ulysse est médusé d’entendre parler l’homme et la femme, sous l’excitation électrique, dans langage simien. Les propos ataviques de la femme sont des souvenirs remontant à une époque lointaine où régnaient les êtres humains. Ses récits relatent les débuts de l’évolution des primates et les révolutions contre les hommes.


Chapitre IX

Le secret de ce découvertes est éventé : la ville est au courant de la merveille des hommes qui parlent. ZaÏus est à la tête d’un clan qui intrigue contre Cornélius et désigne le journaliste comme un danger pour la race simienne. Aussi les responsables de la cité commencent-ils à se méfier d’Ulysse.
C’est dans cette atmosphère que Nova donne naissance à un garçon. Malgré les mesures drastiques qui entourent l’enfant et sa mère, le père voit son fils grâce à l’aide de Zira. Il est ému par la vue du bébé et nourrit beaucoup d’espoir sur le genre humain.


Chapitre X

À cause de son agressivité, le professeur Antelle est dorénavant placé dans une cage ordinaire en compagnie d’une jeune fille. Le savant, devenue sauvage, reprend goût à la vie bestiale.
Cornélius vient chercher Ulysse qui est devant la cage du professeur. Il lui annonce une nouvelle grave : le grand conseil décide d’enlever le bébé à sa mère pour le placer dans une vigoureuse sous haute surveillance. Les orangs-outans et les gorilles agissent pour qu’on supprime le journaliste, ou du moins pour qu’on lui enlève une partie du cerveau.
Zira lui révèle qu’elle est son mari l’aideront, lui et sa nouvelle famille : dans dix jours, un satellite sera lancé par les singes ; à la place des trois cobayes humains, seront placés Ulysse, le bébé et sa mère. Le satellite rejoindra le vaisseau spatial qui a amené le journaliste sur cette planète. Cornélius assure son ami de la réussite de ce plan grâce aux multiples complicités dont il jouit.
Le savant part laissant Zira et Ulysse seuls dans le bureau. Ils s’enlacent tendrement.


Chapitre XI

Ulysse est maintenant dans un vaisseau spatial en compagnie de Nova et Sirius, son fils. Le plan de Cornélius a réussi ; et le satellite a abordé sans problèmes le vaisseau spatial. Déjà plusieurs mois se sont écoulés depuis qu’il a quitté Soror. Le journaliste éprouve des regrets pour avoir quitté Zira, mais il se réjouit d’avoir sauvé sa famille. Nova a appris ç sourire et à pleurer.
Ulysse est envahi par une émotion poignante à la vue de la terre. Il se pose à Onlay. Mais quand ils ont quitté l’engin, ce sont des gorilles qui les accueillent et non des êtres humains.


Chapitre XII

Jinn et Phyllis paraissent incrédules après la lecture de cette histoire, ils rentrent chez eux.

fIN

Biographie de Voltaire

Biographie de Voltaire


Un des plus grands écrivains français : dramaturge, polémiste satirique, philosophe, historien et moraliste. François-Marie Arouet est originaire d'un milieu bourgeois, son père était notaire. Il fait de brillantes études chez les jésuites de Louis-Le-Grand. Des vers irrévérencieux l'obligent à rester en province, puis provoquent son incarcération à la Bastille (1717). Une altercation avec le chevalier Rohan-Chabot le conduit à nouveau à la Bastille, puis le contraint à un exil de trois ans en Angleterre. Au contact des philosophes d'Outre-Manche où la liberté d'expression était alors plus grande qu'en France, il s'engage dans une philosophie réformatrice de la justice et de la société.

De retour en France, Voltaire poursuit sa carrière littéraire avec pour objectif la recherche de la vérité et de la faire connaître pour transformer la société. A Cirey, en Lorraine, il écrit des tragédies ("Zaïre", "La mort de César"…) et, avec moins de succès, des comédies ("Nanine"). Il critique la guerre dans "L'Histoire de Charles XII" (1731) puis s'en prend aux dogmes chrétiens dans "Epîtres à Uranie" (1733) et au régime politique en France, basé sur le droit divin, dans "Lettres philosophiques" (1734).

Des poèmes officiels lui permettent d'entrer à l'Académie Française et la Cour comme historiographe du roi en 1746. Cependant "Zadig" l'oblige à s'exiler à Potsdam sur l'invitation de Frédéric II de Prusse, puis à Genève. Il s'installe définitivement à Ferney, près de la frontière Suisse, où il reçoit toute l'élite intellectuelle de l'époque. En 1759, il publie Candide, une de ses œuvres romanesques les plus célèbres et les plus achevées. S’indignant devant l'intolérance, les guerres et les injustices qui pèsent sur l’humanité, il y dénonce la pensée providentialiste et la métaphysique oiseuse. Avec des pamphlets mordants, Voltaire combat inlassablement pour la justice et le triomphe de la raison (affaires Calas, Sirven, chevalier de la Barre). En 1778 il retourne enfin à Paris, à l'Académie et à la Comédie Française, mais épuisé par son triomphe, il y meurt peu de temps après.

Voltaire laisse une œuvre considérable. A cause de la censure, la plupart de ses écrits étaient interdits. Ils étaient publiés de manière anonyme, imprimés à l'étranger et introduits clandestinement en France.

Anticlérical, il dénonce de manière virulente les dogmes des religions. Il croit cependant en un Dieu créateur et non révélé. Ses positions sont donc proches de celles des déistes anglais. Pour lui, la petitesse de l'homme perdu dans l'immensité de l'Univers rend vain et ridicule son désir de rechercher l'absolu ou de comprendre les desseins de Dieu. On peut considérer Voltaire comme l'un des plus grands défenseurs de la libre pensée ainsi que de la laïcité comme condition, pour une société, du bonheur de l'homme

Cour de français Du discours direct au discours indirect.

Cour de français Du discours direct au discours indirect.

Préambule :

Le style indirect est employé pour rapporter des paroles. Ce rapport nécessite quelques transformations grammaticales.

Ce cours peut vous paraître difficile de prime abord, mais ne vous affolez pas, en le lisant calmement vous verrez que beaucoup de notions sont simplement de la logique. Ce qu'il vous faut connaître en premier, ce sont les changements de temps.

Il existe d'autres changements dont je ne parle pas, pour ne pas surcharger ce cours déjà long et dont on ne vous tiendra pas rigueur si vous ne les employez pas.

Bon courage.



Les modifications de temps dans le style indirect, les autres ne changent pas. Présent =>

imparfait


Il m'a dit: 'je vais bien'.
Il m'a dit qu'il allait bien

Futur =>

conditionnel simple


Il m'a dit: 'je téléphonerai'
Il m'a dit qu'il téléphonerait

Futur antérieur =>

Conditionnel passé


Il m'a dit:' nous aurons terminé la chambre avant de venir.'
Il m'a dit qu'ils auraient terminé la chambre avant de venir.

Passé composé =>

Plus que parfait
Il m'a dit:'J'ai tout vendu'
Il m'a dit qu'il avait tout vendu






Les modifications des marqueurs de temps dans le style indirect. En gardant toujours les concordances de temps précédentes. Ces changements sont utiles dans les narrations.

Aujourd'hui =>

Ce jour-là
Lucile pensait :' Je vais faire les courses aujourd'hui'
Lucile pensait qu'elle allait faire les courses ce jour-là

Hier =>

La veille


Le commerçant lui a dit: 'J'ai été livré hier'
Le commerçant lui a dit qu'il avait été livré la veille.



Demain =>

Le lendemain
Mais il a ajouté : 'votre commande n'arrivera que demain'.
Mais il a ajouté que sa commande n'arriverait que le lendemain.



(jour) prochain =>

Le (jour) suivant
Il a terminé par: 'j'espère qu'elle n'arrivera pas que mardi prochain'!
Il a terminé en lui disant qu'il espérait qu'elle n'arriverait pas le mardi suivant.




Les modifications des pronoms dans le style indirect en gardant toujours les concordances de temps précédentes. Vous voyez qu'il faut être logique avec la situation.

Il/elle m'a dit : 'Je suis là'
Il m'a dit qu' il/elle était là

Il m'a dit : 'Tu viendras aussi!'
Il m'a dit que je viendrais aussi.

Il m'a dit: ' Vous viendrez!'
Il m'a dit que nous viendrions.

Il m'a dit ' Nous serons là' 'On sera là'!
Il m'a dit qu'ils seraient là.




Les modifications des démonstratifs dans le style indirect en gardant toujours les concordances de temps précédentes.

Il m'a dit: ' Je n'ai plus ce livre'.
Il m'a dit qu'il n'avait plus ce livre-là.

Il m'a dit: 'Cet enfant est sage'.
Il m'a dit que cet enfant-là était sage.

Il m'a dit : 'Je vais régler ce problème'.
Il m'a dit qu'il allait règler ce problème-là.




Les modifications des possessifs dans le style indirect en gardant toujours les concordances de temps précédentes. Là aussi, il faut s'adapter à la logique de la situation.

Il m'a dit: ' Je n'ai plus votre livre'.
Il m'a dit qu'il n'avait plus mon livre

Il m'a dit: ' Je n'ai plus vos livres'.
Il m'a dit qu'il n'avait plus nos/mes livres

Il m'a dit: ' Je suis dans ma voiture'.
Il m'a dit qu'il était dans sa voiture.

Il m'a dit :'Je vais régler votre problème'
Il m'a dit qu'il règlerait notre/mon problème

Il m'a dit: Ce pull est à toi'.
Il m'a dit que ce pull était le mien.

Il m'a dit: 'Ce chat n'est pas à moi'
Il m'a dit que ce chat n'était pas à lui.




Autres modifications :

Est-ce que

=> si s'(avec il)
Je lui ai demandé: 'Est-ce que tu viendras?'
Je lui ai demandé s' il viendrait

Qu'est-ce que / que

=> Ce que
Il m'a demandé ' Qu'est-ce que tu fais?'
Il m'a demandé ce que je faisais.

Qu'est-ce qui / qui

=> Ce que
Il m'a demandé ' Qui est-ce qui est volontaire'?
Il m'a demandé qui était volontaire.

Qu'est-ce qui

=> Ce qui
Il m'a demandé ' Qu'est-ce qui te fait plaisir?'
Il m'a demandé ce qui me faisait plaisir.

Les questions inversées =>si
Il lui dit; 'Croyez-vous qu'elle viendra?'
Il lui a demandé s'il croyait qu'elle viendrait.

Les questions directes ne commençant pas par 'est-ce que'

=> gardent le pronom interrogatif
Il me demande ' Depuis quand dors-tu?'



'Où vas-tu'?

...
Il me demande depuis quand je dors.



Il me demande où je vais

L'impératif

=> De+ infinitif
Il lui a dit 'Pars!'
Il lui a dit de partir.

Aux champs

Aux champs par Guy de MAUPASSANT

A Octave Mirbeau

Les deux chaumières étaient côte à côte, au pied d'une colline, proches d'une petite ville de bains. Les deux paysans besognaient dur sur la terre inféconde pour élever tous leurs petits. Chaque ménage en avait quatre. Devant les deux portes voisines, toute la marmaille grouillait du matin au soir. Les deux aînés avaient six ans et les deux cadets quinze mois environ ; les mariages et, ensuite les naissances, s'étaient produites à peu près simultanément dans l'une et l'autre maison.

Les deux mères distinguaient à peine leurs produits dans le tas ; et les deux pères confondaient tout à fait. Les huit noms dansaient dans leur tête, se mêlaient sans cesse ; et, quand il fallait en appeler un, les hommes souvent en criaient trois avant d'arriver au véritable.

La première des deux demeures, en venant de la station d'eaux de Rolleport, était occupée par les Tuvache, qui avaient trois filles et un garçon ; l'autre masure abritait les Vallin, qui avaient une fille et trois garçons.

Tout cela vivait péniblement de soupe, de pomme de terre et de grand air. A sept heures, le matin, puis à midi, puis à six heures, le soir, les ménagères réunissaient leurs mioches pour donner la pâtée, comme des gardeurs d'oies assemblent leurs bêtes. Les enfants étaient assis, par rang d'âge, devant la table en bois, vernie par cinquante ans d'usage. Le dernier moutard avait à peine la bouche au niveau de la planche. On posait devant eux l'assiette creuse pleine de pain molli dans l'eau où avaient cuit les pommes de terre, un demi-chou et trois oignons ; et toute la lignée mangeait jusqu'à plus faim. La mère empâtait elle-même le petit. Un peu de viande au pot-au-feu, le dimanche, était une fête pour tous, et le père, ce jour-là, s'attardait au repas en répétant : "Je m'y ferais bien tous les jours"

Par un après-midi du mois d'août, une légère voiture s'arrêta brusquement devant les deux chaumières, et une jeune femme, qui conduisait elle-même, dit au monsieur assis à côté d'elle :

- Oh ! regarde, Henri, ce tas d'enfants ! Sont-ils jolis, comme ça, à grouiller dans la poussière.

L'homme ne répondit rien, accoutumé à ces admirations qui étaient une douleur et presque un reproche pour lui.

La jeune femme reprit :

- Il faut que je les embrasse ! Oh ! comme je voudrais en avoir un, celui-là, le tout petit.

Et, sautant de la voiture, elle courut aux enfants, prit un des deux derniers, celui des Tuvache, et, l'enlevant dans ses bras, elle le baisa passionnément sur ses joues sales, sur ses cheveux blonds frisés et pommadés de terre, sur ses menottes qu'il agitait pour se débarrasser des caresses ennuyeuses.

Puis elle remonta dans sa voiture et partit au grand trot. Mais elle revint la semaine suivante, s'assit elle-même par terre, prit le moutard dans ses bras, le bourra de gâteaux, donna des bonbons à tous les autres ; et joua avec eux comme une gamine, tandis que son mari attendait patiemment dans sa frêle voiture.

Elle revint encore, fit connaissance avec les parents, reparut tous les jours, les poches pleines de friandises et de sous.

Elle s'appelait Mme Henri d'Hubières.

Un matin, en arrivant, son mari descendit avec elle ; et, sans s'arrêter aux mioches, qui la connaissaient bien maintenant, elle pénétra dans la demeure des paysans.

Ils étaient là, en train de fendre du bois pour la soupe ; ils se redressèrent tout surpris, donnèrent des chaises et attendirent. Alors la jeune femme, d'une voix entrecoupée, tremblante commença :

- Mes braves gens, je viens vous trouver parce que je voudrais bien... je voudrais bien emmener avec moi votre... votre petit garçon...

Les campagnards, stupéfaits et sans idée, ne répondirent pas.

Elle reprit haleine et continua.

- Nous n'avons pas d'enfants ; nous sommes seuls, mon mari et moi... Nous le garderions... voulez-vous ?

La paysanne commençait à comprendre. Elle demanda :

- Vous voulez nous prend'e Charlot ? Ah ben non, pour sûr.

Alors M. d'Hubières intervint :

- Ma femme s'est mal expliquée. Nous voulons l'adopter, mais il reviendra vous voir. S'il tourne bien, comme tout porte à le croire, il sera notre héritier. Si nous avions, par hasard, des enfants, il partagerait également avec eux. Mais s'il ne répondait pas à nos soins, nous lui donnerions, à sa majorité, une somme de vingt mille francs, qui sera immédiatement déposée en son nom chez un notaire. Et, comme on a aussi pensé à vous, on vous servira jusqu'à votre mort, une rente de cent francs par mois. Avez-vous bien compris ?

La fermière s'était levée, toute furieuse.

- Vous voulez que j'vous vendions Charlot ? Ah ! mais non ; c'est pas des choses qu'on d'mande à une mère çà ! Ah ! mais non ! Ce serait abomination.

L'homme ne disait rien, grave et réfléchi ; mais il approuvait sa femme d'un mouvement continu de la tête.

Mme d'Hubières, éperdue, se mit à pleurer, et, se tournant vers son mari, avec une voix pleine de sanglots, une voix d'enfant dont tous les désirs ordinaires sont satisfaits, elle balbutia :

- Ils ne veulent pas, Henri, ils ne veulent pas !

Alors ils firent une dernière tentative.

- Mais, mes amis, songez à l'avenir de votre enfant, à son bonheur, à ...

La paysanne, exaspérée, lui coupa la parole :

- C'est tout vu, c'est tout entendu, c'est tout réfléchi... Allez-vous-en, et pi, que j'vous revoie point par ici. C'est i permis d'vouloir prendre un éfant comme ça !

Alors Mme d'Hubières, en sortant, s'avisa qu'ils étaient deux tout petits, et elle demanda à travers ses larmes, avec une ténacité de femme volontaire et gâtée, qui ne veut jamais attendre :

- Mais l'autre petit n'est pas à vous ?

Le père Tuvache répondit :

- Non, c'est aux voisins ; vous pouvez y aller si vous voulez.

Et il rentra dans sa maison, où retentissait la voix indignée de sa femme.

Les Vallin étaient à table, en train de manger avec lenteur des tranches de pain qu'ils frottaient parcimonieusement avec un peu de beurre piqué au couteau, dans une assiette entre eux deux.

M. d'Hubières recommença ses propositions, mais avec plus d'insinuations, de précautions oratoires, d'astuce.

Les deux ruraux hochaient la tête en signe de refus ; mais quand ils apprirent qu'ils auraient cent francs par mois, ils se considèrent, se consultant de l'oeil, très ébranlés.

Ils gardèrent longtemps le silence, torturés, hésitants. La femme enfin demanda :

- Qué qu't'en dis, l'homme ? Il prononça d'un ton sentencieux :

- J'dis qu'c'est point méprisable.

Alors Mme d'Hubières, qui tremblait d'angoisse, leur parla de l'avenir du petit, de son bonheur, et de tout l'argent qu'il pourrait leur donner plus tard.

Le paysan demanda :

- C'te rente de douze cents francs, ce s'ra promis d'vant l'notaire ?

M. d'Hubières répondit :

- Mais certainement, dès demain.

La fermière, qui méditait, reprit :

- Cent francs par mois, c'est point suffisant pour nous priver du p'tit ; ça travaillera dans quéqu'z'ans ct'éfant ; i nous faut cent vingt francs.

Mme d'Hubières trépignant d'impatience, les accorda tout de suite ; et, comme elle voulait enlever l'enfant, elle donna cent francs en cadeau pendant que son mari faisait un écrit. Le maire et un voisin, appelé aussitôt, servirent de témoins complaisants.

Et le jeune femme, radieuse, emporta le marmot hurlant, comme on emporte un bibelot désiré d'un magasin.

Les Tuvache sur leur porte, le regardaient partir muets, sévères, regrettant peut-être leur refus.

On n'entendit plus du tout parler du petit Jean Vallin. Les parents, chaque mois, allaient toucher leurs cent vingt francs chez le notaire ; et ils étaient fâchés avec leurs voisins parce que la mère Tuvache les agonisait d'ignominies, répétant sans cesse de porte en porte qu'il fallait être dénaturé pour vendre son enfant, que c'était une horreur, une saleté, une corromperie.

Et parfois elle prenait en ses bras son Charlot avec ostentation, lui criant, comme s'il eût compris :

- J't'ai pas vendu, mé, j't'ai pas vendu, mon p'tiot. J'vends pas m's éfants, mé. J'sieus pas riche, mais vends pas m's éfants.

Et, pendant des années et encore des années, ce fut ainsi chaque jour des allusions grossières qui étaient vociférées devant la porte, de façon à entrer dans la maison voisine. La mère Tuvache avait fini par se croire supérieure à toute la contrée parce qu'elle n'avait pas venu Charlot. Et ceux qui parlaient d'elle disaient :

- J'sais ben que c'était engageant, c'est égal, elle s'a conduite comme une bonne mère.

On la citait ; et Charlot, qui prenait dix-huit ans, élevé dans cette idée qu'on lui répétait sans répit, se jugeait lui-même supérieur à ses camarades, parce qu'on ne l'avait pas vendu.

Les Vallin vivotaient à leur aise, grâce à la pension. La fureur inapaisable des Tuvache, restés misérables, venait de là.

Leur fils aîné partit au service. Le second mourut ; Charlot resta seul à peiner avec le vieux père pour nourrir la mère et deux autres soeurs cadettes qu'il avait.

Il prenait vingt et un ans, quand, un matin, une brillante voiture s'arrêta devant les deux chaumières. Un jeune monsieur, avec une chaîne de montre en or, descendit, donnant la main à une vieille dame en cheveux blancs. La vieille dame lui dit :

- C'est là, mon enfant, à la seconde maison.

Et il entra comme chez lui dans la masure des Vallin.

La vieille mère lavait ses tabliers ; le père, infirme, sommeillait près de l'âtre. Tous deux levèrent la tête, et le jeune homme dit :

- Bonjour, papa ; bonjour maman.

Ils se dressèrent, effarés. La paysanne laissa tomber d'émoi son savon dans son eau et balbutia :

- C'est-i té, m'n éfant ? C'est-i té, m'n éfant ?

Il la prit dans ses bras et l'embrassa, en répétant : - "Bonjour, maman". Tandis que le vieux, tout tremblant, disait, de son ton calme qu'il ne perdait jamais : "Te v'là-t'i revenu, Jean ?". Comme s'il l'avait vu un mois auparavant.

Et, quand ils se furent reconnus, les parents voulurent tout de suite sortir le fieu dans le pays pour le montrer. On le conduisit chez le maire, chez l'adjoint, chez le curé, chez l'instituteur.

Charlot, debout sur le seuil de sa chaumière, le regardait passer.

Le soir, au souper il dit aux vieux :

- Faut-i qu'vous ayez été sots pour laisser prendre le p'tit aux Vallin !

Sa mère répondit obstinément :

- J'voulions point vendre not' éfant !

Le père ne disait rien.

Le fils reprit :

- C'est-i pas malheureux d'être sacrifié comme ça !

Alors le père Tuvache articula d'un ton coléreux :

- Vas-tu pas nous r'procher d' t'avoir gardé ?

Et le jeune homme, brutalement :

- Oui, j'vous le r'proche, que vous n'êtes que des niants. Des parents comme vous, ça fait l'malheur des éfants. Qu'vous mériteriez que j'vous quitte.

La bonne femme pleurait dans son assiette. Elle gémit tout en avalant des cuillerées de soupe dont elle répandait la moitié :

- Tuez-vous donc pour élever d's éfants !

Alors le gars, rudement :

- J'aimerais mieux n'être point né que d'être c'que j'suis. Quand j'ai vu l'autre, tantôt, mon sang n'a fait qu'un tour. Je m'suis dit : "V'là c'que j'serais maintenant !".

Il se leva.

- Tenez, j'sens bien que je ferai mieux de n'pas rester ici, parce que j'vous le reprocherais du matin au soir, et que j'vous ferais une vie d'misère. Ca, voyez-vous, j'vous l'pardonnerai jamais !

Les deux vieux se taisaient, atterrés, larmoyants.

Il reprit :

- Non, c't' idée-là, ce serait trop dur. J'aime mieux m'en aller chercher ma vie aut'part !

Il ouvrit la porte. Un bruit de voix entra. Les Vallin festoyaient avec l'enfant revenu.

Alors Charlot tapa du pied et, se tournant vers ses parents, cria :

- Manants, va !

Et il disparut dans la nuit